C’est le retour des Black Lips ! Cela sonne tout de suite moins conventionnel, le genre de mecs qui enregistrent dans un bar

Ce n’est pas une promotion comme on nous rabâche tous les week-end sur le canapé rouge d’un fossile télévisuel ou encore de la publicité pour le dernier spectacle bobo qui fera briller tes dernières news balance.

C’est le retour des Black Lips !

Cela sonne tout de suite moins conventionnel, le genre de mecs qui enregistrent dans un bar à putains pour un de leur live. Si tu me crois pas hey, t’ar ta gueule à la récré.  Mais surtout renseigne toi sur le live de Los Vialentes Del Mundo Nuevo.

Ce n’est qu’un début, pour faire bref, voyez plutôt une bande de 4 déglingués d’Atlanta assez jeunes pour avoir formés le groupe en 1999, mais aussi beaucoup trop trempés pour s’approprier leur propre style, le « Flower Punk ». Un style que je définirai comme un mix de riff simples et efficaces sous des voix fausses de lendemain de cuite avec un zeste de prise directe.

Très ressemblant aux Kinks ils se disent influencés par un tas de groupe dirigés par des bad boys ou encore des vieux loups de mer qui ont troqué leur mèche pour une bonne vieille veste en cuir. Puisque oui, ces messieurs se disent très influencés par notre Jacques Dutronc national, au point même de reprendre son titre Hippie, Hippie, Hoorah.

Ces 4 cowboys d’Atlanta sont d’autant plus réputés, non pas pour leurs voix mielleuses mais surtout parce que sur scène c’est un véritable bordel. C’est surtout dû à leur addiction au spectacle, humainement on joue pas 12 fois en 3 jours à 200%, ma foi eux, si, au SouthWest Festival d’Austin.

blacklips5Entre Black on se comprend, et c’est pas pour rien que Patric Carney, THE BATTEUR des Black Keys prend en charge ces 4 zigottos pour la production de leur futur album.

De gauche à droite, Joe Bradley (Voix et Batterie) , Jared Swilley (Voix et Basse), Ian San Spé (Guitare) et Cole Alexander (Voix et Guitare).

 Avant d’attaquer ce dernier album, dont ils n’ont lâché qu’un seul titre pour le moment, il faut avouer que Arabia Moutain avait mis le feu aux poudres dans le monde des rockeurs.

La table rase a largement était effectuée par ces derniers, créatifs et ambitieux, les vieux groupes qui tardent à prendre leur retraite peuvent y voir une sacrée relève. Et c’est dans cet esprit que ces 4 champions nous sortent un titre sorti tout droit des mains d’un joailler Modern Art.

Mon chapeau les mecs, depuis les Clash, on a plus jamais entendu un titre aussi punchy. Balancé à pleine sauce dans ton crâne le matin, tu risquerais de nous faire quelque chose de productif de ta journée. Dans un esprit complètement calamarisé, ils nous pondent un joli texte sur l’art moderne, les plus malins ont déjà traduit.

Underneath The Rainbow

Capture d’écran 2014-03-11 à 23.08.07

 

Patrick Carney aura vu juste en les co-produisant. Pour des raisons marketing à la Daft Punk on nous a laissé comme des orphelins avec un seul titre qui fait déjà son effet. Fidèle à eux-même on retrouve dans ce premier titre, les Black Lips en pleine puissance. Voix dégueulasse, mélodie simple, choeur testostérone…

 

Boys In The Wood,  vous laissera dans un état où la bouteille de whisky vous a échappé au fond de la gorge.

 

Rédigé par

Thomas Lanzoni

Former Member