C’est le vendredi 13 février 2015 au Poste A Galène que nous avons eu le privilège d’assister au concert de Blazing War Machine, le second groupe du batteur de Dagoba : Franky Costanza. Nous savions que nous allions prendre une claque monumentale en assistant à ce concert, mais nous ne pensions pas à ce point là… Entre pogos, circle pit et wall of death, la soirée a tenu toutes ses promesses. Retour sur ce concert épique où régnait un beau sentiment de chaos.

C’est avec un peu de retard que nous arrivons dans la salle de concert pour assister à la première partie : Ghouls Stone Valley. Nous n’avons pu voir malheureusement que la fin du set mais le public avait l’air content et quelques courageux ont commencé à headbanger en cadence. La salle n’est pas encore totalement remplie mais ce n’est que le début : le chaos arrivera ensuite.


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Après quelques réglages de batterie, Franky monte sur scène sous un tonnerre d’applaudissements. Arrive ensuite les autres membres du groupe : la charismatique chanteuse Irina commence à chauffer le public et ce n’est pas pour nous déplaire ! La salle est composée de toutes sortes de metalleux : les plus classiques, vêtus d’un t-shirt Morbid Angel ou Death, les new school, des jeunes, des moins jeunes, des filles, des boys… Une salle très éclectique en somme !

Le concert débute en trombe avec Manu Militari, sûrement l’une des chansons de leur répertoire qui donne le plus envie de se défoncer la nuque en rythme. Les premiers pogos sont assez dociles, quelques joyeux lurons commencent à se pousser ; j’en fais partie, mon collègue n’a pas osé tout de suite.

Une sympathique odeur de sueur empli promptement mes naseaux : c’est le signe que le concert se passe fichtrement bien ! Après 4 ou 5 pogos je me retrouve par miracle juste devant la scène, où je peux assister, les yeux ébahis, du jeu de batterie de Mr. Costanza, mais également des autres artistes. Irina possède une voix incroyable, c’est assez rare pour le signaler d’avoir une femme chantant du black metal industriel !

A partir de quelques chansons, Irina demande de séparer la salle en deux : un « wall of death » se prépare et il s’annonce épique. Mon collègue arrive vers moi, tout content d’effectuer son premier « mur de la mort ». Et c’est parti. C’est sur un hurlement méchamment puissant de la chanteuse que les deux parties se rentrent dedans : c’est toujours impressionnant de voir ce genre d’événement arriver dans une si petite salle.

Les titres s’enchaînent. Le groupe nous interprète ses classiques et nous présente certains de ses nouveaux sons, notamment le très bon Polarity. S’ensuit quelques instants après, un très sympathique circle pit. Pour ceux qui n’ont pas suivi au dernier rang, le circle pit est une danse où les participants courent en cercle sur un rythme rapide et agressif. Là encore, dans une si petite salle, cela reste très impressionnant.

Le concert s’achève sur leur fameux titre Swamp : les pogos se multiplient et se font de plus en plus violent.

Des coups, des hématomes, de la sueur, des hurlements… C’est ce qui caractérise un très bon concert de metal. Celui de ce soir n’a pas dérogé à la règle. Le public a répondu présent et le groupe s’est donné à fond, et ça, ça fait énormément de bien !

Merci au Poste A Galène et aux groupes pour ce concert monumental !

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Rédigé par

Alexis Tisserand

Sec Gé // Pôle rédac // Rock Pulse // Dead Pixel