E&J sorti le 4 Février dernier, s’affiche comme un des bons produits hip hop de ce début d’année. Loin des clichés du rap, laissez-vous embarquer dans cette balade musicale et rythmée.

Après s’être associé régulièrement avec les artistes de Dirty Science, notamment Blu et Fashawn, le producteur Exile s’associe cette fois avec Johaz, pour former Dag Savage. E&J sort de l’univers des autres tendances hip hop du moment. On reconnait bien le style d’Exile, qui a aussi collaboré avec des artistes plus mainstream comme Big Sean, Snoop Dogg & Wiz Khalifa sans oublier le superbe Pearly Gates de Mobb Deep et 50 Cent.

On s’ambiance tranquillement avec Old Time’s Sake, où Johaz, quasi inconnu au bataillon impose son style en finesse sur des beats concoctés sur mesure. Il fait allusion à plusieurs flashbacks de sa vie tout en montrant son style et son jonglage des rimes, « Close your eyes and imagine all the verses that’s vivid ».

Dans Twilight et Bad Trip, on rentre petit à petit dans l’univers noir de Johaz, très réussi.

On retrouve très vite le sourire avec le superbe Don’t Stop, où Exile laisse entendre un petit couplet, et où Blu s’immisce très finement dans la danse.

Les instrus restent au RDV tout au long de l’album, entièrement produit par Exile. Malgré un dynamisme qui réduit à partir de la moitié de l’album, on ne voit pas défiler la petite heure de sons.

Bonus: à écouter également si cet album vous plait :
–          Fashawn – Boy Meets World
–          Blu – Give me my Flowers while I can still smell them

Rédigé par

Edouard Brossier

Former Vinyl On Mars member