Lors de notre passage au festival Panoramas, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec N’to, parrain de Dynam’Hit On parle de ses débuts, de ses projets ou encore de sa vision du festival Panoramas.

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Salut N’to ! J’avais vu que contrairement à beaucoup d’artistes de la scène électronique qui débute en mixant, tu as tout de suite commencé par la production. Qu’est ce qui explique ce choix ? Faisais-tu de la musique auparavant ?

Oui j’étais guitariste à la base en fait et du coup je suis tombé  amoureux de l’électro quand j’avais 18/19 ans. J’avais besoin de créer, de produire et vu que je faisais déjà ça à la guitare je me suis lancé dans la production. J’étais attiré par le mix mais c’est plus la production qui m’a intéressée et c’est pourquoi je me suis dirigé vers ça en premier.

Est-ce que quelqu’un t’a initié à tes débuts ?

Non j’ai commencé tout seul. Par la suite je suis entré en contact avec des DJs de Montpellier à l’époque et c’est comme ça que c’est parti.

D’où vient ton inspiration ?

Elle vient de tout ce que j’écoute, de tout ce que j’ai écouté dans ma vie. Moi à la base je viens du rock, j’ai écouté beaucoup de jazz, de reggae, de hip hop, de trip-hop… Du coup je pense que comme beaucoup d’artistes, c’est ça qui permet de t’enrichir musicalement, de faire ce que tu as envie, c’est le mélange de plein d’influences.

Comment qualifierais tu ta musique par rapport à la scène électro ?

Elle est difficilement qualifiable. Quand j’ai commencé il y a quelques années c’était plus techno que ça ne l’est maintenant, il y a eu plein de phases, tantôt house, tantôt techno, tantôt techno mélodique. Parfois y a plein d’instruments, sur d’autres morceaux je vais essayer plus vers l’expérimental, vers l’acoustique. Sur ce que je vais faire ce soir, c’est plus sur la tech house et la deep house.

Peux tu nous parler du label que vous créez avec Worakls ?

Le label a été crée il y a trois mois, la première sortie s’est faite il y a trois mois d’ailleurs. C’est un artiste que j’affectionne, j’affectionne sa musique, il y a beaucoup de similarités entre sa musique et la mienne donc à un moment c’était logique qu’on décide de travailler ensemble. C’est le début d’une belle aventure, on a envie de sortir des morceaux qui nous feront plaisir, de travailler avec les artistes qu’on aime.

 

Comment vous êtes vous connus ?

On s’est rencontré sur un festival il y a trois ans à Montpellier et on est entré en contact deux jours après. Humainement ça s’est bien déroulé, musicalement encore plus et du coup tout s’est fait très naturellement.

 

Vous passez sur le même festival demain si je me trompe pas…

Oui demain, au Digital Festival (Lyon).

 

Vous allez jouer ensemble ?

Non, on va jouer séparément. On a pas concrétisé de projet commun pour l’instant, ça se fera peut être dans le futur.

 

 

Et concernant ces projets, quels sont-ils ?

Il y en a plein, ça va se centrer essentiellement sur le label. Là, il y a Joaquim Pastor qui s’est joint à l’équipe, on va être trois à travailler dessus. Il y a plein de surprises à venir, plein d’artistes qui valent vraiment le coup et  qu’on a envi de mettre en avant. On espère qu’il y aura un bon accueil parce qu’on a plein d’idées, plein de trucs à faire et plein d’envies.

Moi personnellement, je vais essayer à côté de faire des trucs plus acoustiques, plus instrumentaux, plus personnels, pourquoi pas un album.

 

En tant que festivalier, quels artistes aurais tu aimé voir ?

En tout cas la programmation est belle, là justement je viens de voir Parov Stelar, c’est une belle claque musicale, j’aime bien la diversité, l’eclectisme du festival. J’aime bien que ça commence avec des groupes plus acoustiques et que ça s’énerve avec de l’électro.

 

Merci beaucoup N’to !