Vous souvenez-vous de Spartacus, l’esclave et gladiateur thrace qui s’est battu contre l’esclavagisme de Rome ? Si ce n’est pas votre cas, certains ne l’ont pas oublié et l’ont érigé en modèle. D’autres en ont fait un club. A Cabriès, entre Marseille et Aix, le Spartacus Club fait partie de la culture du Sud-Est et égaie les nuits des amoureux de son électro de Provence et d’ailleurs.

Ouvert il y a plus d’une dizaine d’années, le Spartacus a su se faire un nom à l’international, avec un univers décalé, basé sur l’histoire romaine. Les décors nous font remonter le temps : colonnes romaines entre l’antique et le dandy chic sont là pour nous le rappeler et nous plonger dans une ambiance intimiste. Les artistes venus mixer sont nombreux, et souvent pas des moindres : Dusty Kid, Laurent Garnier, James Holden… Tous les mois, le Spartacus devient un lieu incontournable pour tous les mordus d’électro.

John K., le laveur de carreaux du club, nous évoque ses trois événements marquants du Spartacus : la venue de Paul Kalkbrenner à la sortie de son film « Berlin Calling » en 2008, ses passages étant toujours autant remarqués et remarquables ; la première WeAre Crazy au club (depuis 2012), qui rassemble les foules tout autant que les autres WeAre qui se déroulent à Marseille ; ainsi que le passage de Richie Hawtin en mai 2012. Autant dire que les choses ne se font pas dans la demie-mesure lorsqu’il s’agit du choix des artistes.

Dynam’hit apprécie ce genre d’endroit où les gens viennent tels qu’ils sont, juste présents pour être en phase avec la musique. Les déguisements sont souvent les bienvenus : le thème « Rome Antique » donne toujours beaucoup d’idées farfelues aux gens. Le 29 mars, ça sera sûrement de nouveau le cas avec la très attendue soirée WeAre Crazy Act.5, en compagnie de Sascha Braemer & Niconé. On se délecte de leur morceau Puga en attendant d’y retourner.

Rédigé par

Gaya Gao

Former Member