C’est ce samedi dernier que nous avons eu l’honneur d’interviewer Aufgang pour leur premier live d’album encore inconnu du grand public, puis d’apprécier leur prestation, suivi de Rone au Cabaret Aléatoire. Nous ne sommes pas arrivés à temps pour Postcoïtum, mais nul ne doute que le groupe indie-rock aux tendances électroniques a su enjouer nos spectateurs marseillais.

23h15. Aufgang, et la lourde tâche de passer avant Rone. Défi a été habilement relevé grâce à la puissance du live qu’ils nous ont délivré dans la salle du cabaret complètement remplie (concert sold out deux jours avant). Encore plutôt inconnus du bataillon, Aufgang, groupe que l’on a pu ranger dans la catégorie « Electro Classique », nous a livré quelques chose d’extremement plus riche : mélodies hypnotiques du piano, dynamisme du rock, transe de la musique électronique, liberté d’improvisation. Un savant mélange d’énergie et de virtuosité. En bref, Aufgang nous a tout simplement fait de la (très) bonne musique avec une batterie, un piano, quelques synthétiseurs, et ses deux petits génies musiciens et compositeurs de haut rang.
Nous pourrons ainsi découvrir tout au long de l’année 2014 leurs nouveaux titres sur scène qui viendront, petit à petit, s’ajouter à la préparation de leur nouvel album.

0h45. Rone. Quel exploit. Un exploit mitigé certes, mais un exploit résolu. Explications : Avec son troisième album, Creatures (sortie le 9 février 2015), le Parisien avait visiblement choisi d’explorer de nouvelles voies comme nous pouvons l’entendre sur son premier morceau Ouija sorti en preview. Lors du live, il nous l’a confirmé. Car sur ce titre comme sur les autres, Rone a pris des épaules, musclé sa musique : sa techno ambiant et douce ressemble désormais plus à une tempête, comme en témoigne un passage sur scène à forte tendance techno-trap…

Un sacré tournant donc. Il nous a semblé que Rone a entamé une période dans laquelle il veut tester de nouvelles choses, et, finalement, évoluer. Le résultat est là, n’en déplaise à des éventuels fanatiques de Tohu Bohu. J’émettrais une seule réserve sur l’homogénéité de l’album, au vu des différents morceaux que nous avons pu écouter. Affaire à suivre…

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Crédit photo : Little World Music

Rédigé par

Marianne Josselin

Responsable Pôle Programmation // Référente Dead Pixel