
Ce matin, à 01h (heure française) est sorti le nouveau projet d’Aubrey Graham aka. Drake : « MORE LIFE ». Et c’est une sacrée frappe, bravo Drizzy. Pour moi, ça sera donc l’occas’ de revenir sur l’uns des meilleurs shows auquel j’ai eu la chance d’assister. Et de loin. A savoir son premier concert à Paris depuis 3 ans. Fan de Drake depuis son album « Take Care », j’étais comme un gosse et je me réjouis déjà de vous faire part de cette put*** d’expérience.
Au mois d’Octobre, Drake annonce le « Boy Meets World Tour » avec deux dates prévues à l’Accor Hotel Arena (anciennement Bercy à Paris) au mois de Mars pour un prix assez élevé … entre 86,20€ et 97,20€. Avec le buzz qu’ont fait « Hotline Bling » et « One Dance », ça ne m’étonne pas réellement de voir un tel bond de prix entre sa dernière venue en France (il y’a 3 ans de cela pour un prix entre 45 et 51€) et ses deux concerts parisiens. Puis, franchement, c’est pas ça qui va me bloquer de monter à Paris voir le 6ix God. Konbini, Clique … Dans la journée, tous les médias se relaient pour l’occasion : Drake est de retour en Europe et ça va faire (très) mal. A juste titre. Sa précédente tournée, le Summer Sixteen Tour w/ Future a été un vrai succès. 56 dates à travers les Etats-Unis, toutes remplies et bourrées de guest à tout va ; Kanye West, Fat Joe, T.I, Gucci Mane, 2 Chainz, Rihanna, Lil Wayne, Snoop Dogg et Eminem pour ne citer qu’eux. Je prends donc ma place en urgence avec deux potes aussi fans de Drizzy que moi. Heureusement car les places partent très très très vite ! L’Accor Hotel Arena annonce alors un troisième concert exceptionnel (qui se remplira aussi vite que ses prédécesseurs). Places en main, je commence déjà à organiser mon voyage à Paris pour le 12 Mars…
12 Mars 2017. 15H. Je me retrouve devant l’arena et déjà de nombreuses personnes attendent l’ouverture des portes prévues pour 18H. Certains arborent fièrement des vêtements OVO, label et marque streetwear de Drizzy. Ça parle rap, certains dabbent inlassablement pendant que d’autres kickent sur des instrus de Drake … On sent la tension monter. Encore plus lorsque les portes ouvrent. Contrôle strict, la sécurité fait le taff’. On se faufile alors rapidement dans l’Arena pour arriver dans la fosse. Déjà quelques centaines de personnes s’attroupent devant la scène. Au plafond, des lampes assez grosses qui laissent présager un jeu de lumière d’enculé. Pour m’être renseigné sur les concerts de Drake en général, c’est toujours dantesque.
Il est 19H30, ça fait même pas 30 minutes qu’on est àl qu’un DJ de Toronto rentre sur scène et chauffe la salle. « Bad & Boujee » de Migos ft Lil Uzi Vert, « N*ggas in Paris » de Kanye West & Jay-Z … Certaines ‘hot tracks’ passent. Ça saute déjà dans tous les sens, Je ne comprends rien à ce qui se passe. Et là, après nous avoir parlé de sa ville natale, il nous dit vouloir donner à Paris « some love ». Il pose alors « Afro Trap partie 3 » de MHD avant de caler « Sapés Comme Jamais » de Maître Gims. Ça fait rire, et moi le premier.
20H. Le DJ appelle maintenant son squad de Toronto. 6 rappeurs enchaînent les uns après l’autre, une track chacun. J’ai surtout retenu ce jeune rappeur ; Pressa. Avec une voix « particulière » et un verre rempli de lean, il kick nonchalamment.
20H30. dvsn (prononcé « division ») arrive sur scène. Duo canadien réputé pour ses tracks doucereuses, les lumières s’assombrissent et l’ambiance se tasse au profit d’un vrai spectacle lyrique.. dvsn chante l’amour sur plusieurs chansons dont celle-ci
Puis il appelle sur scène un autre mec plutôt connu qui va chanter sur les 20 prochaines minutes : Popcaan. Artiste jamaïcain ayant déjà posé quelques vocals sur le précédent album de Drake « Views » (notamment sur « Controlla« ), on a le droit à 3 chansons avant de pouvoir s’apprêter à accueillir le 6ix God.
22H. Damn, he’s here. Drizzy arrive sur scène et tout le monde saute à l’unisson. Je vous laisse voir ça en vidéo, c’était n’imp. Honnêtement. Et mettez pas le son trop fort, ça fait mal.
Concrètement, il balaie son catalogue : Trophies, Headlines, 0 to 100, Child’s Play (à mes yeux, l’unes des meilleures tracks de son dernier album « Views« ). Pour preuve :
Il débite les tracks à une vitesse impressionnante. Sur scène, il est présent, il occupe tout l’espace, va voir tout le monde. Il s’arrête même pendant 10 minutes de chaque côté de la scène pour parler à des spectateurs … ça fait son petit effet dans le public ! Il dit qu’il a une surprise pour nous, une surprise de taille… Je vous laisse voir plus tard ce que c’était 😉
Major Key Alert ! Il passe même son featuring avec DJ Khaled « For Free« , sorti plus tôt dans l’année sur l’album de DJ Khaled « Major Key« .
Un petit « Controlla » qui fait bien plaiz’. Les jeux de lumière sont kiffants. Faut pas être épileptique par contre.
Bon, il est venu le temps de la surprise. Après avoir lancé l’instru de « Truffle Butter » de Nicki Minaj, la Reine du Rap Game US débarque sur la scène de l’Accor Hotel Arena sous un tonnerre d’applaudissements … Tout le monde se demandait qui allait être le guest et Nicki pouvait en faire partie : elle était sur Paris à ce moment là pour terminer son album.
Ensuite, Drake s’éclipse, les lumières s’éteignent et un énorme ballon est gonflé au milieu de la scène, sur laquelle sont projetés des visus de planètes… La track « KMT » ft.Giggs sortie ce matin sur « MORE LIFE » est diffusée en même temps histoire de faire un peu de teasing … Un peu d’égotrip ne fait jamais de mal. 😉
Il termine sur deux tracks : « Know Yourself » tiré de sa mixtape « If You’Re Reading This, It’s Too Late » puis « Legend » de la même mixtape.
Pour terminer ce live-report, j’aimerais dire que ce concert en valait la chandelle. Drake, qui est l’artiste le plus écouté de 2016, a su mettre l’ambiance et rappeler pourquoi il est aussi connu. Des chansons entraînantes et un public dévoué. Si j’ai l’occasion, j’irai le revoir. D’ici là, je vous laisse avec son dernier projet, « MORE LIFE« , annoncé pour décembre mais reporté jusqu’à ce matin … Enjoy !