Il y a une première à tout. On se rappellera de notre premier concert au Moulin le Samedi 23 Mars 2013.

Petit conseil, si comme nous, vous ne connaissez pas la route du Moulin, suivez les rastas en sortant du métro (arrêt St Just).

Et oui car le Moulin nous a ravi grâce à la présence de Johnny Clarke & Horace Andy à ce grand concert.

Les 2 pionniers du roots jamaïcain ont rempli le Moulin et nous ont fait apprécier pendant plus de 2h30 leur bonnes vibes.

Après un petit passage de The Banyans qui ont bien fait le job, Johnny Clarke arrive sur scène très bien entouré : guitare, synthé, basse, batterie et cuivres.

Le Backing Band, Dub Asante, originaire du Royaume-Uni, a réussi à assurer et porter les concerts des 2 légendes, avec la présence remarquée de la section cuivre. En effet, plus que quelques solos et les hommes faisaient le spectacle.

Dub Asante tournent maintenant depuis plusieurs années avec les 2compères. En effet, cet été ils accompagnaient déjà les 2 artistes au festival Reggae Sun Ska où ces derniers étaient programmés.

Toujours un drapeau à sa main, Johnny Clarke reste ce chanteur incontournable, à la voix suave et frêle, caractéristique du vieux reggae tout en mêlant des rythmes plus dancehall et énergiques.

Son passage sur scène démontré un talent, une maîtrise plus grande que jamais et une voix inaltérée.

On vous a sélectionné « Declaration of the right », une des chanson mythiques du reggae, révélatrice du mouvement rasta, reprise par les plus grands.

C’est donc au rythme de ses dreadlocks d’un mètre que nous avons notre immersion dans le Kingstown des années 80’.

C’est un Horace Andy en grande forme qui se présente à nous, vêtu d’une grande tunique rouge qui lui donne des airs de prophète. Sa voix si caractéristique peut exprimer à merveille sa douceur dans cette salle, ce qui n’est pas forcément évident en pleine air.

Il va enchaîner ces plus grands titres tels que, « Skylarking », « Money money », « Ain’t no Sunshine » et autres « Mr Bassie ». On a pu retrouver l’influence de Massive attack avec l’anthologique « Man Next Door » où des riddims plus dub sont venu transpercer la foule.

La nonchalance de sa voix à su nous conquérir, tandis qu’une impression de douceur et d’harmonie accompagnait tout le concert.

C’est l’esprit en paix, le cœur empli de joie et le corps détendu que regagnons nos quartiers, attendant avec impatience la venue de Capleton (18/04/13 ), pour une autre date « strictly roots and culture ».

Rédigé par

Sancho

Former Member