Samedi 17 mars, nous avons eu le privilège de pouvoir interviewer Naâman ainsi que  d’être accréditées photo pour son concert au Moulin. (l’interview sera publiée sous peu)

De ce fait, nous avons assisté au concert depuis la crash zone (entre la barrière et la scène) ce qui nous a permis de ressentir plus que jamais l’énergie transitant entre le groupe et le public.

La prestation scénique de Naâman nous a bluffé tant par la performance musicale que par le dynamisme du chanteur et de ses musiciens. En effet, le groupe sait faire danser les foules. Nous qui n’avions jamais assisté à un concert de reggae, cette première nous a laissé sans voix et reste jusqu’alors l’une de nos plus belles découvertes.

 

Il nous était parfois difficile de prendre des photos tant nous étions emportées par la musique et transcendées par les good vibes émanant de la scène. Cette scène par ailleurs décorée d’un fond monochrome – inspiré de la couverture de l’album Beyond–  a été habilement mise en valeur par des jeux de lumière aux prédominances bleu, violettes et vertes. Tout cela  a rendu  le spectacle féerique.

De plus, Naâman sait émouvoir son public, le faire danser mais également se montrer proche de lui au point de se rendre lui-même dans la fosse (tout de même suivi par les agents de sécurité inquiets). Entre quasiment toutes les musiques il tenait à s’adresser à la foule que ça soit pour remercier son public ou pour lui transmettre des valeurs qui lui sont chères. Il interagissait énormément avec son public : il leur faisait répéter les paroles de ses chansons, leur faisait chanter n’importe quoi, ou encore enlever leurs tee-shirt et les faire tourner. Il y avait un répondant de la part du public qui était très chaleureux. 

Néanmoins, ce qui nous a sûrement le plus marqué reste encore la manière déconcertante avec laquelle il sait enchaîner les chants clairs et les fast styles, montant et descendant dans les octaves avec une aisance folle.

 

Si Naâman avait de l’énergie à revendre, Fatbabs, son beat maker, était aussi déchainé que lui. Il est allé jusqu’à sortir la “fatbabs mobile”, son pad, pour jouer tout un morceau en soliste mais aussi venir danser plus d’une fois sur le devant de la scène (une petite pensée aux deux potentielles heureux qui n’ont pas manqué de rattraper à l’envolée les deux tee-shirts lancés à la fin de Beat making par les deux protagonistes). Il y avait une vraie cohésion entre les membres du groupe, que Naâman n’a pas manqué de présenter un par un en leur faisant effectuer des solos accompagnés de leur propre pas de danse.

Enfin, vingt minutes après la fin du spectacle, Naâman s’est rendu au stand de merchandising pour signer à peu près tout ce que les gens lui demandaient (jusqu’à la semelle d’une chaussure ou la coque d’un téléphone) et prendre des photos avec ses fans, toujours avec le même sourire rayonnant sur son visage.

Nous remercions très sincèrement Naâman et son équipe pour leur sympathie et leur attention. C’était une très belle expérience pour nous et nous en gardons de précieux souvenirs.
Nous remercions également le Moulin pour nous avoir accueillis et pour avoir permis cette rencontre.