Nous avons eu la chance d’assister à la soirée du 5 Avril à l’Affranchi. A l’affiche, ce soir, un grand pont entre une jeune pousse de la nouvelle scène hip hop française, et de l’autre un rappeur américain qui a déjà gagné ses galons.

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XLR

XLR, c’est l’alliance de haute volée aux paroles enlevés sur des beats très travaillés formés par 4 larons : Areno Jaz de 1995, Juxebox de RueDuBonSon, et de Oner et Skelta du NCA Crew. Ils tournent dans la France pour défendre leur dernier projet, la Rue Du Bon Son.

CASSE

Le concert fur particulièrement plaisant. Tout d’abord nous avons pu entendre une qualité musicale certaine : des prods variés et riches, des textes fins et engagés et un flow très technique et cadencé. Ensuite niveau scène, nous avons aussi été gâtés. XLR a beaucoup fait participer le public (s’accroupir, briquets, main en l’air …). Areno a fait passer une sale heure à la scène en sautant franchement à chaque refrain assez soutenu. Le passage freestyle fut assez mémorable avec le refrain « c’est l’heure du freestyle » matraqué énergiquement par les 3 MCs et avec la véritable impro d’Areno Jaz notamment. On retient de ce concert la sincérité et l’énergie que dégageait le groupe, qui donnait tout ce qu’ils avaient.

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REKS

Reks, commence à faire son trou dans le paysage du hip hop. Il a notamment eu l’opportunité de collaborer avec DJ Premier sur ce titre assez impressionnant, 25th Hour.

Comme vous pouvez l’entendre, le son est très old-school, east coast, lourd et rapide. Son flow très rapide a pas mal chauffé le public. Reks a également fait preuve de beaucoup de générosité et de partage.  Il a, par exemple, distribué des verres et du cognac au public et il est descendu dans la fosse avec le public. A la fin du concert, il s’est assis sur le bord de la scène et il a proposé aux gens de le rencontrer. Il s’est aussi beaucoup donné au point de faire couler des filets de sueur de son coude. Il projetait beaucoup d’énergie et d’émotions, très impliqué et honnête.

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Ce fut donc un bon concert de Reks, très énergique et impressionnant. Mais le public n’a pas réagi de manière approprié. La barrière de la langue a beaucoup gêné. Reks parlait beaucoup au public qui ne comprenait pas et par conséquent lorsque qu’il faisait des gestes d’ouverture comme avec le whisky ou à la fin du concert, le public restait à l’écart. Petit bémol de cette belle soirée.

Rédigé par

Rodolphe

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