Alors que la moiteur étouffante de l’été méditerranéen s’est installée, Dynam’hit te suggère quelques rafraîchissements auditifs qui auront pour don d’apaiser ton épiderme enflammé. C’est donc l’heure pour toi, après une année de labeur, de savourer avec délice dans cette nouvelle Selec’sons.

Entamons cette semaine avec JR Yellam, jeune pousse de la scène reggae française et la sortie du single Summertime Girlfriend. Un titre qui pourrait bien se transformer en l’hymne de l’été. Messieurs, allez-y à fond, les amours d’été nourrissent à coup sûrs de bons souvenirs. De plus, sur la face A du disque, vous retrouverez SIZZLA !

Death Grips nous surprendra toujours ! Le trio de hip hop expérimental est déjà de retour, six mois seulement après la sortie de Government Plates. Il sont désormais accompagnés de Bjork sur les huits morceaux de ce Niggas On The Moon, première partie d’un double album. Un hip hop halluciné, avant-gardiste et abrasif qui repousse encore les limites de l’expérimentation sonore.

Nouveau coup d’éclat des Jazz Jousters : après plus de 30 projets et pour fêter leur deuxième année d’activité, le collectif international nous administre son tout premier album, New Genesis.

Continuons avec Le Common Diamond, un groupe toulousain d’électropop assez lunaire. Se démarque d’emblée un haut-perché qui donne ce reflet si « cosmique » au morceau, d’ailleurs mixé par Ash Workman de Metronomy.

C’est avec un autre français, Naâman, que nous poursuivons cette Selec’sons. Le jeune artiste ne fait pas les choses à moitié, et propose un nouveau son, Chill Out, en featuring avec Massy The Creator et Triple. Le dieppois appose sa voix claire et vivifiante à un beat de son accolyte Fatbabs. Cette perle auditive est également assortie d’un clip, que Dynam’hit met à votre dispostion :

Passons à présent à un remix presque sombre signé Ta-Ku d’un morceau aux tonalités déjà mélancholiques, Talk Is Cheap. Le producteur australien a encore davantage ralenti le rythme du titre original, qu’il s’est ensuite efforcé de marquer par des basses très appuyées. Seules un sample aigu de la voix de Nicholas James Murphy vient alléger la morosité du son.


Mac Miller ne reste jamais éloigné de la scène très longtemps. Lorsque ce n’est pas au micro, c’est sous le pseudonyme de Larry Fisherman que le rappeur de Pittsburgh se démarque via ses instrumentaux. Aujourd’hui c’est sur un son de Boaz que le jeune américain laisse sa trace. La boucle est facile à isoler, simple et efficace. Elle tranche avec le flow quelque peu démoniaque de Boaz, originaire de la même ville que Mac Miller.

C’est sur cette collaboration que s’achève la Selec’sons hebdomadaire ! Il ne vous reste plus qu’à la déguster en attendant la prochaine. Bonne semaine !

Rédigé par

Charlotte Boudon

Secrétaire Générale // Rédactrice en chef // Co-Référente Smooth Vibes