C’est déjà le dimanche, c’est déjà décembre, il est grand temps de sortir son calendrier de l’Avent… Mais pas question d’oublier les nouvelles pépites musicales tout droit sorties du four : c’est bien entendu l’heure de manger avec la sélec’sons.

 

Premier amuse-bouche tout en envolées lyriques, avec Kixxie Siete, rappeur californien, qui nous offre un morceau envoûtant. Ses quelques petites notes de piano permettent de nous évader dès la première bouchée.

 

 

Entrée qui mélange les saveurs : voici Mista Hope. Lui, c’est de la mélancolie qu’il balance tout en nous étonnant par sa maturité et la qualité de son travail. Cat de Joutière ouvre l’appétit et laisse un bon présage quant à la suite de ce repas qui s’annonce être un festin.

 

 

Vient le tant attendu plat de résistance. On s’en lèche les babines tout en sachant qu’il y a encore beaucoup à venir. Pour cette fois-ci, c’est du rap venu des Etats-Unis. Imaginez Joey Bada$$ et le défunt J Dilla faire une collaboration… Tout est possible, la preuve avec une instrumentale de Jay Dee et le flow de Joey Bada$$. Et c’est pour une bonne cause, les dons de charité qu’ils attendent serviront à acheter des instruments pour les enfants défavorisés de Brooklyn et Détroit.

 

 

Petite pause pour reprendre son souffle, Pond c’est du rock psyché à souhait qui vient d’Australie. Si leur nom de vous dit rien, Tame Impala vous aidera peut-être. Même si Kevin Parker, la tête pensante du groupe, ne fait pas partie de ce projet, Midnight Mass nous fait aller très loin, et le clip nous conforte encore un peu dans cette impression.

 

 

Deuxième plat de résistance, c’est avec Cashmere Cat que le repas continue. Comme toujours, sa patte se fait ressentir, il nous semble reconnaître ses sonorités. Mais dans ce morceau, Cashmere Cat montre qu’il sait aussi avancer et grandir, avec des combinaisons de sons qu’on n’aurait peut-être pas pensé mêler. Un plat un peu différent qui pimente ce repas.

 

 

C’est déjà presque la fin, il nous reste à savourer un café avant de rentrer. Ce café sera accompagné de quelques douceurs. Au programme : Destroyer et une jolie balade chantée, sussurée en espagnol et écrite par le musicien Antonio Luque.

 

 

La suite ? Vancouver Sleep Clinic, c’est la claque sucrée : à 17 ans, un talent incroyable qu’on n’en revient pas tellement ça fond en bouche. Pas un écart.

 

 

La dernière douceur revient au danois Galimatias, qui nous offre dans ce morceau une voix aérienne (celle d’Alina Baraz), du piano et son talent. Les repas du dimanche ont vraiment du bon parfois.

 

 

Rédigé par

Gaya Gao

Former Member