Ce mois-ci Dynam’hit décortique l’une des séries les plus en vogue du moment. Sans spoiler Taboo est un mix entre Peaky Blinders (pour sa création et son côté historique), American Horror Story (pincée d’horreur) et True Detective (ambiance malaisante de la saison 1).

Cette nouvelle série historique de la BBC créée par Steven Knight (Peaky Blinders), Tom Hardy et son père, nous plonge dans tous les tabous possibles du XIXe siècle : meurtre, violence envers les femmes, exorcisme, inceste… Tout se situe autour de ce mystérieux personnage James Keziah Delenay (Tom Hardy) dans un Londres du XIXe sale, pouilleux et dangereux au possible. James est livré à une guerre quotidienne pour l’exploitation d’un bout de terre, situé à la frontière du Canada et des États-Unis. Le prince régent, les Américains et la Compagnie Britannique des Indes Orientales redoublent de manigance et de coups bas pour tenter d’éliminer l’héritier de l’équation.

Dans un premier temps nous avons l’impression que la musique n’est pas si présente que cela dans ce Tv Show. Cependant lorsque nous nous attardons sur ce sombre générique beaucoup de détails apparaissent. Ce nouveau drame de la BBC s’ouvre avec un thème inhabituellement hantant et glauque tout en introduisant le monde torride de Tom Hardy. La chanson s’appelle Taboo et a été écrite par le compositeur Max Richter qui a également écrit le score (musique de fond) pour toute la série.

Si vous aussi vous en êtes venu à penser que cela ressemblait à une invocation de l’enfance, c’était intentionnel. Selon la production, le thème était censé sonner un peu comme une berceuse avec un bord plus sombre. Et si vous pensez aussi que le thème sonne un peu différemment épisode après épisode, vous avez une bonne oreille. En effet dans l’épisode 1, la musique du thème a été joué sur un instrument appelé célesta, qui ressemble à un piano mais qui produit un son semblable au Glockenspiel (voire légèrement plus doux).

Cependant, l’ouverture des épisodes suivants ont utilisé un arrangement de ficelle comme un accordement au fil de l’avancé de l’histoire. La version célesta enfantine revenant seulement pour l’épisode final sorti le 25 février dernier.

Dans le reste de la série, on peut entendre quelques morceaux de musique classique (un style très à la mode à cette époque). Dans l’épisode 2 la « Symphony No. 6 in F Major, Op 68 « Pastoral » : I et IV. Allegro – London Symphony Orchestra & Josef Krips ». Et dans l’épisode 4 : Streichquintett No. 60 in C Major, Op. 33 No. 6, G. 324: IV. Los Manolos. Allegro vivo – Mayumi Seiler, Silva Walch, Diemut Poppen, Richard Lester & Howard Penny.

Cette série nous a gratifié d’une première saison très alléchante mais encore beaucoup trop mystérieuse, en espérant que la saison à venir répondra à nos questions.