L’équipe de Dynam’hit s’est intéressée aux sessions pro Marsatac de l’après-midi. En effet, au programme, deux conférences, l’une sur l’Open Data, l’autre sur les nouveaux modèles économiques pratiqués dans le domaine de la culture. Après notre petit entretien avec Erwan des Transmusicales au sujet de l’Open Data, nous avons décidé d’assister à la conférence, très enrichissante au passage, sur les nouveaux modèles économiques dans l’industrie culturelle.

 

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Les nouveaux modèles économiques dans la culture

Atelier de construction basé sur le témoignage de trois structures qui testent de nouveaux modèles économiques : l’ESS, le commerce équitable, l’économie circulaire, crowfunding.

Intervenants :

Cédric Claquin – CD1D / 1D touch
Mathieu Maire du Poset – Ulule
Véronique Fermé – Festival d’Aix-en-Provence
Romuald Sintès – Transfuges
Julie Ecolivet – FING
Benjamin Durand – Agence des Arts du Spectacle de PACA

 

Cette conférence a démarré avec la présentation d’Ulule, par le directeur adjoint lui-même, Mathieu Maire du Poset. Ulule est une plateforme de crowfounding. Dans cette présentation, on a comprit les enjeux de ce site non seulement pour les personnes présentant leur projet que pour leurs mécènes. On comprend bien l’intérêt de ce site sur lequel, le fait d’investir pour un artiste par exemple fait l’objet une rétribution non financière. De plus, cette rétribution se fait selon des paliers prédéfinis par l’artiste. Plus on investit et plus les récompenses seront importantes. Bien entendu, ces récompenses restent en lien et en cohérence avec le projet en question.

La seconde présentation intégrait le développement durable au sein d’une problématique liée aux déchets. En effet, dans le cadre du Festival d’Aix-en-Provence, de nombreux décors doivent être créés pour habiller les représentations. Ces décors demandent néanmoins de forts investissements pour leurs matières premières. Une fois utilisées, ces matières ne sont plus réellement réutilisables et donc jetées. De plus, ces matières sont parfois peu respectueuses de l’environnement. L’idée pour les organisateurs du Festival d’Aix-en-Provence est d’une part, d’utiliser des matériaux plus propres mais également de faire en sorte de réutiliser ou de faire réutiliser les matériaux qu’ils vont exploiter pour leurs décors. On identifie ainsi les partenariats possibles avec différentes associations et les idées qui émergent de ce projet.

Vient ensuite la partie que nous avons plus appréciée lors de cette conférence, celle sur le label marseillais Transfuges qui a mis en place un système économique très intéressant. En effet, l’activité de ce label se divise en deux catégories : la production de deux artistes musicaux et la réalisation de vidéos. Cette dernière activité est le moyen de combler le manque de rentabilité liée à la production musicale et de le développer. Le développement de cette partie production musicale permet au label de se créer un réseau parmi lequel il pourrait y avoir des clients potentiels leur demandant un support vidéo. Ainsi cela créé une synergie pour ces deux activités. C’est de cette façon que le label Kitsuné s’est développé, intégrant pour sa part une activité dans le textile.

Enfin, la présentation a été clôturée avec 1D Touch, une plateforme de streaming dédiée à la musique indé. Cette plateforme rassemble pour le moment presque 35 000 morceaux issus de 421 labels indépendants. Au cours de cette présentation, nous avons compris la façon dont ce système fonctionnait par exemple pour ce qui est de la rémunération (juste) des artistes. Cela nous a immédiatement donné envie de nous créer un compte, chose que nous avons faite.