Le 16 septembre 2016, Mac Miller sortait son album The Devine Feminine. Cette chronique vous permettra de découvrir cet opus qui marque un changement en terme d’ambiance et de style pour le rappeur.

La rumeur qui s’était répandue comme une traînée de poudre dans le monde merveilleux des réseaux sociaux il y a de ça quelques semaines est belle et bien confirmée : oui, Mac Miller et Ariana Grande sont en couple. En compagnie de sa moitié, le rappeur, chanteur et producteur originaire de Pittsburgh semble enfin avoir trouver son équilibre et ca se ressent. Auréolé de sa nouvelle idylle, Mac lance The Divine Feminine, un album conçu pour être écouté à deux, un opus qui démontre le changement de cap du kids de Pennsylvanie, plus personnel, rempli d’amour. Tout au long de ce disque, c’est bel et bien le LOVE qui coule entre les douces prods et le flow mélancolique d’un Mac qui a troqué les artifices du rap game pour laissé place à son inspiration.

 

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L’album est court – seulement une dizaine de titres – il règne un sentiment de calme et de sérénité qui le parcourt de la première à la dernière note. Une sorte de comédie romantique en dix scènes, souvent émouvante, parfois cheesy, toujours sincère. Congratulations titre introductif de l’album annonce directement la couleur, un album qui parle de sentiments, d’amour, de sexe, de disputes mais surtout et particulièrement de la femme. En effet, le kids est maintenant plus âgé et après avoir traversé de nombreux stades dans sa jeune et trépidante existence, un album rempli de spontanéité que l’on doit certainement à sa rencontre avec Adrianna, cela apparaît aussi comme un moment opportun pour Mac de produire quelque chose de nouveau, lui qui nous avez habitués à une ambiance plus trippy avec un registre un peu plus badass. N’en déplaise tout le monde y trouve son compte dans cet album, entremêlant les projections allant de :

la mélancolie et la douceur d’une histoire d’amour tant au sens charnel que spirituel comme sur le titre Skin

aux joies d’une soirée d’été nous remémorant nos exploits ou tout simplement une échappatoire du morose métro – boulot – dodo quotidien. Premier single de l’album dévoilé en juillet, le titre Dang! en duo avec Anderson .Paak, un titre à l’image de son clip, haut en couleur et matérialisant l’attachement qu’il peut y avoir entre deux êtres se cherchant mutuellement et ou tout est bien qui finit bien le sourire et l’amour triomphe sur ces petits défauts qui font qu’une personne est unique et sur lesquels on s’attarde, certainement par amour.. encore une fois.

en passant par la déambulation entre les gratte-ciels des villes mondes, ces moments ou l’on rêvasse en plein jour, écouteurs connectés au rythme de la musique qui résonne nos pensées We en collaboration avec CeeLo Green apparaît comme le titre représentant l’état d’esprit dans lequel Mac Miller a capté l’énergie et sa vibe du moment. Il faut reconnaître que le garçon est doué pour lier chaque album à son présent. Vous l’avez compris ces temps ci l’artiste semble se nourrir d’un amour radieux pour lequel Arianna Grande y est sans doute pour quelque chose.

On retrouve également sur cet album le tout-puissant Kendrick Lamar sur le titre God is Fair, Sexy Nasty marqué de la vibe californienne du rappeur de L.A, le duo fonctionne à merveille pour un morceau très trippy.

Mac Miller invite également Ty Dolla $ign le rappeur du Taylor Gang sur Cinderella et bien évidemment Arianna Grande pour un titre en amoureux s’intitulant My favourite part mignon tout plein. Un album dans un registre bien différent de celui du kids habituellement qui prouve toute l’étendue de son talent artistique et productif notamment en ajoutant à son titre avec Kendrick qui clôt l’album un record que l’on devine être celui d’un parent de l’artiste et qui nous raconte son histoire d’amour avec son mari pour clore cette symphonie amoureuse.

One Love.