Honnêtement, ce qui me fait le plus kiffer dans le rap/hiphop, ce sont les instrus’. Je pense que tu seras d’accord avec moi que ça fait vraiment la différence … Cependant (sauf si tu t’y penches un petit peu), rares sont les beatmakers rayonnant à leur compte seulement dans le paysage musical actuel. On connaît les chansons, on connaît le rappeur … mais qu’en-est-il de celui qui a posé les fondations mêmes de la track ? Les kicks, les snares, les mélodies ? Toutes ces petites choses essentielles sans qui le rappeur ne serait rien ? C’est ça que je voulais aborder dans cette nouvelle série, en commençant par (à mes yeux) l’uns des meilleurs beatmakers actuels : Metro Boomin.

» Metro Boomin wants some more n**** «

Leland Tyler Wayne, né le 16 Septembre 1993 à St.Louis (Missouri), rayonne aujourd’hui dans l’univers du rap US. Avec des prods’ utilisés par Drake,Future,21 Savage,Young Thug,Post Malone et j’en passe, le palmarès de ‘Young Metro‘ est déjà bien rempli. Mais d’où est-ce que provient le génie musical de Metro Boomin?

Auteur de l’instrumental de « Bad & Boujee » des Migos … Juste l’une des tracks les plus cultes de 2016

A tout juste 13 ans, sa mère lui achète un ordinateur avec lequel il pianote de temps en temps. Dès qu’il achète le logiciel de production Fruity Loops, Metro s’attelle à la création de multiples beats, dans l’optique de rapper dessus après … Mais l’amour de la production est trop fort et Metro abandonnera vite l’idée de rapper pour se consacrer entièrement à la création de beats.

Les deux compères : 21 Savage & Metro Boomin

Dès lors, tout s’accélère pour lui. Golden boy du rap US, tous les plus grands veulent s’entourer des doigts de fée de Metro … Tout comme un nouvel arrivant : 21 Savage. Tous deux s’allieront sur un nouveau projet, » Savage Mode » d’où débouchera le son » X » en featuring avec le codeine master : Future. Le titre a été certifié double platine aux US … Rien que ça.

Pour ce qui est des logiciels, Metro produit sur le fameux logiciel « Fl Studio » un nombre incalculable de sons. Ci-dessous, une petite leçon offerte par le master himself :

Pour conclure, j’imagine que parfois, la musique parle mieux d’elle-même donc je vous laisse avec une sélection de ses plus gros sons. Vous verrez sans aucun problème que vous en avez déjà écouté plus de la moitié sans vous douter du nom du beatmaker. C’était le premier épisode de « Beats » avec Metro Boomin. On se voit rapidement pour le deuxième avec un autre beatmaker prodigieux. Peace !