Kevin Vincent, de son nom de scène High Klassified, est un producteur canadien originaire de Laval, Québec.
C’est grâce à son cousin que le jeune canadien se lance dans le monde de la musique, après avoir vu qu’il n’avait pas forcément les qualités nécessaires pour poser des textes, c’est dans la production qu’il trouve son bonheur. Il commence par se former sur des applications tel que Fl studio ou Logic pro X dans le but de fournir des instrumentales pour ses amis proches.
C’est à la suite d’échecs scolaires, et de la visibilité lors de Dj set que High Klassified décide de travailler pour faire de la musique son métier.
L’outil principal qui a permis de faire rayonner ses production jusqu’aux oreilles d’artistes est Soundcloud, la plateforme musicale permet à chaque utilisateur de déposer ce qu’il veut, ce qui permet de commencer à toucher une audience sans passer par des maisons de disque.
Il explique que les managers des artistes ont commencé à prendre contact avec lui, il a ensuite essayé d’entretenir des contacts fort avec ces personnes pour pouvoir proposer des prods régulièrement. Son but premier étant de créer une alchimie directement en studio avec l’artiste plutôt que d’envoyer des productions à tout va. Il a réussi à trouver son style de mélodie en se différenciant des beats classiques, il ne suit pas les tendances et fait ce qu’il lui plait.
Et c’est cette versatilité qui lui a permis d’aller en studio autant avec Damso que Hamza ou encore très souvent Tortoz avec qui il entretient une relation amicale.
Il est notamment le principal acteur de la réussite de Future, pour qui il a créé la prod de Comin out strong.
The Weekend avec des titres comme Half measure
Mais la force de High klassified c’est sa polyvalence à travailler avec des rappeurs américains comme français.
Mais aussi en avec des artistes de l’hexagone comme sur Oye Sapapaya de Joke sorti sur l’album Ateyaba.
Il est aussi à l’origine de son tel que Putain d’époque sorti durant l’explosion de Dosseh sur l’album Yuri.
Pour rajouter une petite opinion personnelle je suis content que tout comme aux Etats-Unis, la France commence enfin à mettre en avant ces travailleurs de l’ombre, cela peut être fait à travers des albums comme pour Myth Syzer ou Ikaz boi. Ou plus récemment avec la création de la part de Booska P de format YouTube mettant en évidence le métier de beatmeaker où on a pu voir des personnalités tel que Seezy ou le Motif.
Ibrahim