2016 a définitivement été marquée par les tubes du rappeur canadien. Entre One Dance, Hotline Bling ou même Sneakin’ ft. 21, Savage qui ont totalisé à eux seuls plus de 3 milliards d’écoutes toutes plateformes confondues, Aubrey « Drake » Graham a su une nouvelle fois asseoir sa suprématie sur le rap US actuel. Retour sur la carrière du « 6 God » avant le lancement de sa tournée européenne The Boy Meets World Tour dès le mois de janvier.

  • Les années « Degrassi »

Avant d’être le chanteur que l’on connaît tous, Drake brillait par son rôle de Jimmy Brooks dans la série Degrassi. Sportif populaire, il incarnait le garçon cool du lycée que tout le monde désire connaître. Mais, Aubrey aspirait à quelque chose d’autre, de radicalement différent … le rap. En 2007 débarque donc la fameuse mixtape Comeback Season qui fit de Drake un rappeur en devenir et remarqué par les maisons de disques… On vous laisse écouter.

  • La montée en puissance

Dès 2009, tout s’accélère alors pour Drake. Une deuxième mixtape So Far Gone bourrée de tubes dont le fameux Best I Ever Had, classé 3ème au Billboard Top 100, la fin de Degrassi et enfin un contrat « historique » avec le label de Lil Wayne, Cash Money. Une année riche pour Drizzy (littéralement) qui le propulse sur le devant de la scène.

  • Le succès

Si le succès est commercial (aujourd’hui, sa fortune personnelle est estimée à 75 millions de dollars), il est aussi artistique. Entouré de rappeurs comme Kanye West, Lil Wayne ou même l’illustre Eminem, Drake sort Forever, tiré d’un documentaire sur le basketteur de Cleveland, LeBron James. A ceci s’ajoute un florilège de participations, comme avec le jeu vidéo NBA 2K ou le film Projet X, pour ne citer qu’eux. Drake se vend, et Drake se vend bien. Comme ses deux premiers albums Thank Me Later et Take Care (récompensé d’un Grammy© Award pour « Meilleur album rap de l’année ») sur lequel figure Take Care avec Rihanna, qui marque le début d’une longue idylle faisant le bonheur des tabloïds. Le single Headlines, quant à lui, ne nous a toujours pas quittés … « They know, they know, they know ».

  • La consécration

Au nombre de 4 (en comptant VIEWS, sorti cette année), les albums de Drake ont tous connus un succès commercial et critique, mais si nous ne devions citer qu’un seul album qui a marqué les esprits, ce serait Nothing Was The Same. Avec les productions ultra travaillées du maître Noah « 40 » Shebib, Drake sait s’entourer et va jusqu’à former un « crew » et label qu’il affiche fièrement : OVO (soit October’s Very Own). Preuve ? Le clip Started from the BottomDrizzy se déhanche à Toronto, entouré de son « squad » : OBO OBrien, OVO Ryan, Noah Shebib … Tous habillés aux couleurs du label OVO. Un business à l’état pur.

  • Drake a.k.a « The 6 God »

Drizzy aime inconditionnellement sa ville, Toronto. Et pas qu’un peu. Ambassadeur de l’équipe NBA de la ville, les Toronto Raptors, Drake a reçu les clés de la ville des mains du maire actuel, John Tory, lors du NBA All-Star Game 2016. Drizzy est aimé, et il le sait. Toronto et ses alentours (le « 6 ») l’érige en dieu, et les autres rappeurs comme 21 Savage, le rappeur anglais Dave ou même Future cherchent à briller avec le « rapper from the ­6 ». A juste titre. Son dernier album, VIEWS, s’est vendu à plus de 4.000.000 d’exemplaires aux Etats-Unis seulement. Qui n’aura pas dansé sur One Dance cette année ? Ou bien sur Hotline Bling ? On vous le demande. Et si ce n’est pas encore le cas, on espère vous retrouver à l’Accor Hotel Arena, à Paris, pour ses 3 concerts au mois d’Avril.

  • Bonus

On vous laisse avec une pépite tirée de sa mixtape If You’re Reading This, It’s Too Late. Nekfeu a bien apprécié, apparemment … 😉