L’équipe de Dynam’hit a été gracieusement invité au festival Babel Med Music. Depuis onze ans c’est chaque année que se rassemble les amateurs comme les néophytes, pour ces trois jours de fêtes, placés sous le signe de la diversité et la tolérance. 12 000 personnes, 3 nuits, les 5 continents représentés, et toute chaleur humaine sous le couvercle de cette belle enceinte que sont les Docks des Suds. C’est donc avec plaisir que nous avons répondu présent à ce spectacle, qui change de l’ordinaire, et qui prend toute sa saveur dans notre belle ville hétéroclite qu’est Marseille !
Jeudi
Martin et moi, en connaisseurs aiguisés de musique afro-américaine, nous laissons happer par l’énergie qui se dégage de la salle des Sucres. Premiers regards, premier coup de cœur : Omar Pène, artiste sénégalais engagé dans les luttes économiques et sociales de son pays. Entouré de ses musiciens et danseurs, ce bon Omar fait monter la température, accompagné pour cela de délicieux rythmes afro-cubains.
Son style imprégné de Mbalax cool, sabar (percussions), world-jazz, etc. a profondément influencé la musique ouest africaine et il a internationalisé l’« Afro-feeling », un mélange de jazz, funk ou encore de musique afro-cubaine avec bien sûr les racines plongées dans la musique sénégalaise.
Ce fur un réel plaisir d’assister à cette performance d’Omar Pène, d’autant plus que nous le découvrions. Ce n’est pas un hasard si le bonhomme est qualifié par Youssou N’Dour de « légende vivante de la musique africaine », rien que ça.
Remis de nos émotions nous avons pu nous profiter des différents stands présents, qui sont à l’image du festival : venus d’ici et d’ailleurs. Entre autres, il était possible de boire un mojito au stand mexicain, de déguster des pizzas mais aussi des délicieux gateaux arabes, tel le makrout ou encore la corne de gazelle.
Plus tard dans la soirée, c’était au tour du Trio Teriba de prendre le relais et de clôturer la riche programmation du chapiteau. Ces trois jeunes femmes originaires du Bénin et tout simplement pétries de talents (à la fois chanteuses, percussionnistes et danseuses) régalèrent l’auditoire de leurs harmonies célestes. Entre percussions enjouées et divines vocalises, le trio a fait se replonger le public dans tout ce qui a fait traditions et rites musicaux africains. Du très bon vous dis-je !
Vendredi
Deux performances nous auront marqué en ce vendredi soir. Les colombiens de Herencia de Timbiqui ont réussi à réchauffer le public avec une musique riche et colorée aux teintes latinos et funky. Une performance dynamique qui a enflammé la salle des sucres.
L’étonnante Dame Blanche a insufflé un vent de folie au festival. Son mélange lunaire de musique traditionnelle et d’instrus traps hip hop est très surprenant.
La reprise de TNGHT restera le point culminant de ce set original.
