Si l’événement promettait déjà par son joli line-up 100% techno et son thème pour le moins surprenant (Las Vegas), le collectif marseillais Distropunx nous avait réservé pas mal de surprises qui ont donné encore plus de consistance à la soirée qui se déroulait dans le Cabaret du Dock des Suds.

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Nous sommes arrivés alors que le DJ lyonnais Agoria venait de prendre place derrière les platines. Le dancefloor se remplissait progressivement d’une masse gesticulant sur le rythme puissant distillé par les caissons Funktion One. C’est tout son corps qu’on sentait vibrer quand on s’arrêtait un instant de danser ! Claque sonore donc et bientôt claque visuelle : des projections colorées, très « bling bling » venaient teinter la scène et ses danseuses ! Il faut aussi mentionner la décoration étudiée des lieux : faux billets, panneaux lumineux façon Vegas, sosie de Marilyn Monroe et autres ring de boxe ont bel et bien transformé le Dock en ville du vice à l’américaine ! Quoiqu’un peu sceptiques quant au thème de la soirée au départ, nous étions obligés d’admettre que tout l’univers mis en place ce samedi a parfaitement contribué à nous faire passer une soirée digne de ce nom.

Les minutes s’égrènent et bientôt Agoria laisse sa place au terme d’un set de qualité. C’est Anthony Rother qui prend le relai pour nous envoyer définitivement sur une autre planète ! Quelle puissance ! Un choix de tracks particulièrement intelligent et une belle maîtrise technique.

 Mais c’est aussi Alan Fitzpatrick qui était présent pour tout rafaler. Il a fait grimper le compteur de décibels avec sa techno sans concession. Le label qu’il fonde s’appelle Brain Damage Recording et on ne peut que constater qu’il sait en effet attaquer nos petits cervelets.

Le britannique a par exemple joué ce morceau bien en colère !

Nous restons jusqu’à la fin de cette très bonne soirée et c’est les pieds fatigués et les oreilles assourdies que nous prenons le métro qui s’est déjà réveillé, pour nous c’est dodo. Mais pour les plus téméraires il y avait un after organisé, de 6h30 à minuit !

Le seul regret au final est que la soirée était initialement prévue dans la Salle des Sucres du Dock mais que face au manque de préventes les organisateurs ont préféré basculer dans le Cabaret…

Mais on ne peut que se languir de la prochaine Distropunx qui sera pleine de surprises, tant au niveau du thème que de la programmation, et on ne saurait trop vous conseiller d’aller à la prochaine édition !