LIVE REPORT – I love Techno Europe 2017 – Parc des Expositions, Montpellier. Samedi dernier Dynam’hit s’est rendu à Montpellier pour assister à la I love Techno Europe. Revivez heure par heure la folle nuit de notre équipe à cette édition 2017.

16h30 : Arrivée de la troupe à Montpellier. Chacun commence à poser son programme sur les artistes qu’il veut absolument voir. Après une étude minutieuse de la line up, nous devons faire face à une triste réalité : des sacrifices devront être fait.

22h : Après un petit apéro avec un fond sonore faisant office d’intro à la soirée (grâce à l’aide d’une JBL clip 2 noir, d’un diamètre d’environ 10 cm (non ça n’est pas un placement de produit)) nous décidons de partir en direction du parc des expositions. Le trajet en tram fut quelque peu tumultueux, c’est là que nous commencions à nous rendre compte du phénomène de pressurisation par la foule auquel nous allions assister.

22h30 : Après avoir été serrés comme des sardines dans le tram, l’équipe arriva avec hâte au parc expo direction la Red Room pour ne pas louper une miette de Paul K. On peut dire que la soirée commence très fort avec le DJ allemand et son set dédié à ses trois mixtapes « Back to the future ». En bref 1h30 de show de très grande qualité avec un public qui répond une fois de plus présent. La minimale de Paul K offrant un très bon encas pour débuter, non sans une certaine euphorie, la soirée.

00h00 : Premier gros dilemme de la soirée rester à la Red Room pour Sam Paganini ou se diriger vers la Green pour Etienne de Crécy. C’est ainsi qu’après un long moment de réflexion l’équipe se dirigea vers la Green Room en se faisant la promesse suivante « Ouesh, on reste la moitié du set et on revient les gars LoL ». Malheureusement cette promesse orale ne fut respectée… En effet nous restions comme hypnotisés face au set impressionnant d’Etienne de Crecy, ce qui pourra choquer, non sans raison, nos fameux compères de la commission 13OP (qu’on embrasse au passage, malaka solment vôtre).

01h30 : « Il commence à faire faim ». L’heure pour l’équipe de se restaurer. C’est ainsi que nous partions à la recherche du stand avec le moins de queue. Cette quête dura pendant assez de temps pour nous demander si nous n’aurions pas déjà été servis au premier stand. Nous nous rabattions donc sur un stand de gastronomie asiatique et choisîmes chacun un sandwich au porc caramel.

01h00 : Pendant que certains se remplissaient la panse, d’autres se sont rendus au set d’Herobust.

Celui-ci a enflammé la Blue Room jusqu’à 01H45. Artiste moins connu par l’équipe, si ce n’est que par quelques conseils d’amis bien renseignés, il était pourtant attendu au tournant.

Herobust a su marquer des points et faire vibrer la salle sur un mélange de rap et dubstep bien placé.

La Blue Room était envahie par ces fans de dubstep totalement possédés. Mais plus 1H45 approchait plus les gens s’entassaient devant la barrière, il s’agissait alors de jouer des coudes pour ne pas se retrouver projetés au fond de la salle.

C’est à cette heure-là que Zomboy est entré sur scène.

02h00 : Certains avaient déjà eu le plaisir de le voir en live au Fire à Londres il y a de cela trois ans mais celui-ci n’avait pas perdu de sa fougue. Plus grande salle, plus grand public mais toujours autant de passionnés.

Ses drops étaient toujours aussi incroyables et son mix, mélange de ses musiques, celles de Skrillex et d’autres, ont coupé le souffle à bon nombre de participants. On ne pouvait s’arrêter de bouger et les pogos ne s’arrêtaient plus.

Les 1h15 de set sont passées à une allure folle et on a pu y reconnaître l’air de Terror Squad, Bad Intention de Zomboy ou encore le remix de Humble de Kendrick par Skrillex.
Un vrai régal pour les oreilles et un défouloir comme on les aime.

 

 

 

 

03h00 : Après un set de Zomboy très « NRV » comme disent les jeunes d’aujourd’hui, nous décidions de rattraper le set d’Agoria. Mes connaissances d’Agoria se limitaient à « Oui c’est de la bonne house un peu chill », je ne m’attendais donc pas à voir un set aussi énergique, certes moins furieux que Zomboy, mais tout de même assez frénétique pour arriver à renverser la quasi-totalité de ma boisson rafraîchissante sur le sol.

04h00 : Ah ce bon vieux Jeff Mills, la principale raison du déplacement de plusieurs personnes de notre crew. Cet artiste représente dans la tête de beaucoup d’amateurs de techno : LA BASE (cc 13OP), ou à minima un des très costauds piliers de la scène techno actuelle. Un skill de mix aux vinyles que beaucoup de DJ en herbe envient. Un set une fois de plus très propre et TURN UPant (si ça veut dire quelque chose), à tel point que ce qui devait être la dernière représentation du festival, et donc celle comportant le plus de cadavres, était aussi celle qui passa le plus vite dans la tête de plusieurs membres de l’équipe. C’est un final en beauté, si je puis m’exprimer ainsi (permettez-moi svp, liberté d’expression ouala).

06h00 : un retour en tram tumultueux qu’on aurait pu plus anticiper. Il nous a fallu pas moins d’une heure pour sortir du festival entre les personnes qui faisaient la queue pour les vestiaires, et celles, un peu hagardes, qui s’arrêtaient en plein milieu. Enfin sortis, la guerre du tram a commencé. Sur 25 000 festivaliers je vous laisse imaginer le monde qui se pressait à l’arrêt du parc des expositions entre 6h et 7h du matin.

07h00 : L’idée brillante de remonter la ligne à l’arrêt précédant nous traversa l’esprit, mais nous n’étions alors pas les seules « génies » à avoir élaboré ce plan. Enfin entassés dans le tram, collés à une masse gluante, mais joviale, d’humains, nous retournâmes (ça irrite les yeux le passé simple, hein ?) vers le centre-ville. Certains téméraires eurent la bonne idée de ramener leurs enceintes pour animer le retour de cette joyeuse troupe de fortune. Le fait est que la plupart des gens se dormaient à moitié dessus ou regardaient la ville se réveiller par les vitres du tram en se remémorant leur soirée, le set in tram improvisé ne fit donc que peu de clients.

08h30 : Enfin de retour dans une position horizontale, sous une des couettes froides qui n’a pas encore eu la chance de trouver propriétaire les quelques heures précédentes ; les jambes sont lourdes, mais le souvenir d’une excellente soirée apaise peu à peu l’esprit qui sombre dans les bras de Morphée malgré le soleil, qui lui, est en pleine forme.