Samedi 17 Janvier, les Merry Pranksters et Transubtil, s’associaient pour organiser la Psymind, grand rassemblement de musiques alternatives au Dock des Suds. Trance, offbeat, progressive, psytrance … ont fait secouer du pied des milliers d’adeptes, particulièrement motivés par le rendez-vous qui s’étalait de 22h à 9h du matin (!). A Dynam’hit, on y était et on vous raconte tout.
Avant toute chose, le premier constat qui s’impose à nous est le suivant : l’impeccable organisation. Même si on pourra regretter le manque de places au vestiaire, bondé dès 1h du matin, il est difficile de reprocher autre chose aux organisateurs qui ont travaillé d’arrache-pied, conjointement aux bénévoles, afin de proposer au public un événement de qualité.
C’est notamment la décoration, combinée aux jeux de lumières et à une line-up réfléchie, on y reviendra, qui donnait le ton à la soirée dès notre arrivée au Dock. On a apprécié entre autres les œuvres en string art et les mobiles tournants perchés au-dessus de la scène qui ont amené encore plus de vie aux décorations. Bref, encore un point bien maîtrisé par l’organisation.
Venons-en au son à présent, le véritable test. Au programme donc 19 artistes, venant de tous horizons (Suisse, Allemagne, Israël, et surtout France), répartis en deux salles. Les artistes se sont succédé de 22h à 9h et ont globalement tous livré une prestation aboutie, avec en particulier quelques moments chauds.
Une fois de plus à l’affiche d’une soirée trance au Dock des Suds, Oddwave nous a ravis avec son nouveau set. En effet, signé sur Hadra et Transubtil, il était déjà présent à la soirée Psychédélices et aux dernières Elektrobotik Invasion. Il jouait cette fois-ci sur la scène psy trance plutôt que trance prog. Nous avons donc pu reconnaître parmi les titres qu’il a passé, son nouvel EP Something Else Around Us, et sa toute dernière release Talk About The Blues. Il a aussi joué ces titres désormais bien connus I’m The One Who Knocks et Psycho Mantis, pour le plus grand plaisir des doux ravers présents à la Psymind. On regrettera seulement qu’il n’ait cette fois pas sorti sa guitare électrique pour accompagner certaines tracks, comme il a l’habitude de le faire lors de ses live. En tout cas il aura fait groover la salle des sucres et aura posé un des meilleurs sets de la soirée!
Avant cela, les beatmakers toulousains de Groove Inspektorz avaient fait le nécessaire pour chauffer la salle des Sucres à son maximum à base de progressive bien choisie.
Toujours dans la même salle des Sucres, les berlinois de Protonica ont pris le relai à 2h30 pour continuer dans le même registre. Les spectateurs ont alors afflué dans une salle comble pour voir une des têtes d’affiche de la soirée.
Dans l’autre salle, le Cabaret, le groupe Ajja a eu les faveurs du public en livrant un set de psytrance mémorable. Là encore, la qualité musicale moyenne était bien au dessus de nos attentes.
Dernier point, souvent sujet à débat dans ce type d’événement : la place. En effet, certains ont mis en cause l’organisation pour ne pas avoir ouvert une salle supplémentaire, compte tenu du public venu en masse (il y avait samedi deux salles intérieures, plus un espace détente extérieur avec diverses animations). Pour ma part, dès notre arrivée sur le coup de 1h30, j’ai trouvé que l’espace disponible était largement suffisant pour danser sans contrainte de place et que les associations organisatrices avaient parfaitement pensé ce point-là.
Au final, une soirée très réussie et l’envie de retourner au Dock le plus vite possible pour revivre ce genre de moments totalement décalés du rythme de vie quotidien, à observer les participants sortir du Dock à 9h du matin des étoiles plein les yeux.