Le Oogie Festival, autrement dit une belle programmation couronnée par le set sec et ravageur de Maud Geffray. Pour les amateurs de Scratch Massive, ce nom vous dira très surement quelque chose, car elle est la moitié féminine du duo. Vapeurs darks et rythmes cinglants, Scratch Massive a su imposer leur style avec succès, à travers leurs 4 albums, et leurs duos avec des artistes tels que Koudlam.

Mais c’est en solo qu’elle fait beaucoup parler d’elle en ce moment. Et pour cause,  son projet 1994 est sorti au tout début du mois de février. Expliquons le concept :

1994 est un film-EP, dont les images viennent de films tournés en super 8 à l’été 1994. Le sujet ? Les premières raves en France. Témoin d’une époque aujourd’hui révolue, ce court métrage fascine par sa spontanéité, mais surtout par l’insouciance des jeunes, dansant sur la plage : aucun d’eux n’aurait pensé que ces raves susciterait, 20 après, tant de nostalgie, comme le montrent la « techno revival », les documentaires à foison, les spéciales sur Arte…

Aujourd’hui, le film est visible par tous, et en vente sur Pan European Recording, depuis le 1er février, au lendemain de la première ayant eu lieu à la Gaîté Lyrique, suivi par un set de Maud.

C’est donc avec grand plaisir que je me suis rendue au Oogie, samedi dernier, à l’occasion de la dernière soirée de leur festival. Nous avons eu droit à un set piochant dans le registre de Scratch Massive, avec des pointes house du plus bel effet. Il était étonnant d’avoir un public assez restreint cependant. Peut être que Scratch Massive est trop inconnu du public marseillais…

Rédigé par

Sophie Yo

Vice présidente - Respo Event - Eclectic Box